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Les origines du shih-tzu
Chien "noble" d'origine Tibétaine, le Shih-Tzu était élevé comme chien de compagnie et chien "d'avertissement". Très sensible il donnait l'alarme dès qu'un danger apparaissait. Aujourd'hui, ce petit chien au altier et à la robe somptueuse est un compagnon joyeux et affectueux très apprécié.
Vous serez sans aucun doute séduit par ce chien délicat à l'aspect de peluche, au caractère jovial et doux et au tempérament respectueux. C'est un animal de compagnie qui saura rendre heureux les petits comme les grands.
Selon la légende, ils entretiendraient des liens étroits avec le lion des neiges, qui, au Tibet, est symbole du bien-être. C'est pourquoi ils sont nommés ainsi. En effet, shih-tzu signifie chien lion.
Les premiers shih-tzu à avoir été introduits en Chine furent des cadeaux offerts aux empereurs chinois. Il est dit que les shih-tzu assuraient aux souverains leur prestige.
Ce ne fut qu'au XIXe siècle que l'impératrice douairière Cixi, ancienne concubine de Xianfeng, s'éprit de ces petits chiens, que l'on surnomma d'ailleurs les perles de l'impératrice. Un élevage d'une centaine de chiens de différentes races est alors installé dans la Cité interdite. Le shih-tzu serait issu d'un croisement entre des Lhassa Apso et des petits chiens chinois.
Finalement, en 1930, le premier couple de shih-tzu arrive en Angleterre et donne une première portée. En 1934, le Lhassa Apso et le shih-tzu furent différenciés et en 1940 la race fut reconnue officiellement par le Kennel Club Anglais et ils purent prétendre aux compétitions de championnat.
En 1953, la comtesse d'Anjou introduit le shih tzu en France. Puis en 1955 la race est reconnue par l'American Kennel Club.
Caractéristiques
Aspect général
Chien robuste, au poil abondant, au port altier, dont la face ressemble à un "chrysanthème".
Il doit tout de suite donner l'impression d'un chien petit mais robuste, et ne doit pas être considéré comme un jouet, mais plutôt comme un chien qui, malgré sa taille réduite, n'est absolument pas gracile. (Fragile)
Sa tête doit se distinguer par son expression douce, mais non timide ou sans défense, comme du reste son port altier et "arrogant", qui indique qu'on a affaire à un chien de caractère.
Caractéristique
Intelligent, actif et éveillé.
C’est sans aucun doute un chien intelligent, mais aussi très curieux. Cela le pousse souvent à se fourrer dans des situations désagréables, car il n'a pas la moindre conscience du danger. Ne se rendant pas compte de sa taille réduite, il prétend accomplir les exploits d'un Berger Allemand.
Tempérament
Amical et indépendant.
C'est un chien très affectueux et joyeux, il aime se faire câliner et jouer, en particulier avec les enfants. C'est une source d'énergie inépuisable, mais il ne vit pas en symbiose avec son maître : tout en lui consacrant mille attentions, il n'en deviendra jamais l'esclave dévoué, comme cela se produit pour certaines autres races. Il existe bien sûr des différences entre le mâle et la femelle, cette dernière étant plus paresseuse et aimant passer de longs moments vautrés près de son maître, alors que le mâle fait tout de suite preuve d'une indépendance plus grande.
D'un naturel très sociable, le shih-tzu est le compagnon idéal. Calme et posé, il détend son entourage de par sa nonchalance, il aime cependant courir et adore s'amuser. C'est un chien très joueur qui a besoin de faire de l'exercice, même s'il apprécie son confort. Vous n'entendrez pratiquement jamais le son de sa voix, c'est un chien qui n'aboie que si quelque chose le dérange. Il est très expressif et s'entend avec tout le monde, autres chiens ou humains. Il est aussi intelligent et patient.
Certains shih-tzu possèdent néanmoins un sentiment d'indépendance très développé ; impossible alors de les faire obéir un tantinet soit-il, si cela va contre leur volonté ! Malgré leur apparence délicate, les shih-tzu sont des chiens étonnamment endurants. Il est très dévoué envers son maître et reste fidèle. Cependant, il n'obéit pas servilement. Il s'adapte facilement et aboie uniquement lorsque quelque chose lui semble suspect. Bien que sportif, le shih-tzu est un chien d'appartement.
Tête et crâne
La tête est large et ronde, les yeux sont bien écartés. La tête est ébouriffée et le poil retombe bien sur les yeux. Moustaches et barbe fournies. Le poil qui pousse vers le haut sur le museau donne bien l'aspect du chrysanthème. Le museau est d'une bonne largeur, carré et court. Il n'est pas ridé. Le chanfrein est plat et garni de poils. La truffe est noire mais, chez les chiens dont la robe est marron ou porte des marques marron, la truffe est marron foncé. Le chanfrein mesure environ un pouce (2,54 cm), de l'extrémité de la truffe au stop, qui est marqué. Le chanfrein est droit ou légèrement remontant. La partie supérieure de la truffe doit être au niveau ou légèrement plus basse que le bas de la paupière inférieure. Narines légèrement ouvertes. La truffe dirigée vers le bas est à proscrire, de même que les narines pincées. La pigmentation du museau est aussi unie que possible. La tête du Shih-Tzu doit être large et le front proéminent, de façon que, lorsqu'on pose un doigt sur le stop, on sente un renfoncement à cet endroit. La truffe marron (foie) est tolérée par le standard, mais vu le niveau élevé présent sur les rings, elle n'est pas souhaitable. Pour simplifier, disons qu'un beau chien, bien toiletté, doit être repérable de loin, et que sa tête doit frapper le jury par ses grands yeux noirs et son nez large, qui doivent donner l'impression de trois "points de repère" bien définis, effet qu'un sujet aux yeux ou à la truffe trop clairs ne pourra donner.
Yeux
Grands, sombres, ronds, bien écartés mais pas proéminents. Expression chaleureuse. Chez les chiens à robe foie (marron), ou marquée de foie (marron), les yeux plus clairs sont admis. Le blanc de l’œil (sclérotique) n'est pas visible.
Un Shih-Tzu dont le blanc de l’œil est très visible perd beaucoup de son expression, et donc de son caractère typique.
On préférera donc un œil légèrement plus petit et plein, plutôt qu'un œil grand et globuleux, avec un blanc trop visible, qui fait perdre au chien son expression douce et lui donne un regard un peu vide.
Oreilles
Grandes ; le pavillon est long. L'oreille est portée pendante. L'attache est légèrement en dessous du niveau supérieur du crâne. L'oreille est si abondamment garnie de poils qu'elle semble de ne faire qu'un avec le poil de l'encolure. Une attache trop haute des oreilles n'est pas souhaitée, car elle peut faire apparaître la tête comme moins bombée, et créer des difficultés pour recueillir les poils servant à faire la boucle au-dessus de la tête. En effet, leur position trop haute oblige à faire une bouche plus serrée et cela donne une mauvaise allure générale. On préfère donc une oreille légèrement plus courte, mais bien attachée, qu'on peut camoufler plus facilement que le défaut précédemment cité, en faisant pousser le poil.
Bouche
Mâchoire d'égale longueur ou prognathisme inférieur. LA bouche est large. Les lèvres sont bien alignées. Les lèvres bien alignées sont la conséquence d'une bonne fermeture des mâchoires : si la lèvre inférieure dépasse, c'est que le prognathisme de la mâchoire inférieure est exagéré, alors que, dans le cas contraire, la lèvre supérieure couvrant la lèvre inférieure, on voit que la fermeture des mâchoires se fait en ciseaux, voire qu'elle présente un prognathisme supérieur.
Cou
Bien proportionné, joliment galbé. Sa longueur est suffisante pour que la tête soit portée fièrement. Même si cela n'est pas spécifié dans le standard, les éleveurs, ces dernières années, ont cherché à sélectionner des chiens au cou plus long, détail qui accentue l'allure élégante et fière du chien.
Membres antérieurs
Épaules bien obliques, membres courts et musclés, avec une bonne ossature, aussi droit que possible et que cela est compatible avec une poitrine large et bien descendue. Le bon mouvement des antérieurs dépend de la position correcte de l'épaule. En ce qui concerne la droiture de la patte, en revanche, on peut dire qu'un énorme travail a été accompli dans ce sens, et qu'il est difficile aujourd'hui de tomber sur un chien aux pattes arquées comme il a dix ans, qui donnaient au chien une allure de pékinois, absolument indésirable pour un Shih-Tzu.
Tronc
La longueur du corps entre le garrot et l'attache de la queue est supérieure à la hauteur au garrot ; le rein est bien attaché et solide. La poitrine est large et bien descendue. Les épaules sont bien attachées et le dos est droit.
Membres postérieurs
Court et musclé, ils sont pourvus d'une bonne ossature. Vus de dos, ils sont droits. Les cuisses sont rondes et bien musclées. Leur aspect est massif, à cause de l'abondance de poils. Pour obtenir des membres postérieurs conformes au standard, il est nécessaire que le chiot Shih-Tzu fasse beaucoup d'exercices, afin de développer sa musculature, ce qui favorisera également l'élan des membres postérieurs et donnera au chien une allure élégante.
Pied
Arrondis, fermes et pourvus de bons coussinets. Ils semblent grands à cause de la profusion de poils. Si le chien est puissant et pourvu d'une bonne ossature, ses pieds auront la forme adéquate. La couverture de poils permet de leur donner une belle forme arrondie. A la différence du poil du reste du corps, celui des pieds pousse vite sans créer de problème particulier.
Queue
Elle forme un panache abondant. Elle est portée gaiement, bien sur le dos ; elle est attachée haut. Elle atteint en hauteur approximativement le niveau du crâne, ce qui donne une silhouette bien équilibrée. L'attache haute de la queue met en évidence les angles du postérieur et donne un effet élancé au corps de l’animal ; lorsqu'elle est trop basse, au contraire, elle peut faire paraître le Shih-Tzu un peu gauche et trop long, même s'il ne l'est pas. Mieux vaut donc que la queue soit trop longue que pas assez.
Allure
Allure altière : mouvement harmonieux et uni. Les antérieurs se portent bien en avant et l'impulsion de l'arrière est forte, les coussinets plantaires se découvrant entièrement. La bonne allure est donnée par le bon caractère : si le chien en est dépourvu, son allure s'en ressent. Le Shih-tzu est un chien très fier et il garde la tête haute en se déplaçant. Son pas est sûr et décidé, ce qui le rend très élégant et agréable à regarder. Il est en général très rapide pour sa taille, à tel point que pour pouvoir le présenter sur les rings, son handler (son angle) doit avoir de longues jambes pour réussis à le suivre.
Robe
Le poil est long et dense mais il n'est pas bouclé. Présence d'un sous-poil. Une légère ondulation est admise. Il est fortement recommandé d'attacher le poil sur la tête.
En ce qui concerne la richesse et la longueur du poil, le chien doit évidemment avoir de bonnes bases génétiques, c'est à dire que dès son plus jeune âge, il doit présenter une bonne quantité de poil. Ensuite, ce sont des soins appliqués et constants qui permettront à la robe de l'animal de se compléter et de croître. Bien qu'une éventuelle ondulation du poil soit admise, on peut aujourd'hui la faire disparaître grâce aux techniques toujours plus performantes mises au point pour améliorer l'aspect du chien d'exposition. Le poil du haut de la tête doit être attaché, afin de mettre en valeur la belle tête du chien et son expression typique.
Couleur
Toutes les couleurs sont admises mais la liste blanche sur le front, et le blanc à l'extrémité de la queue sont hautement prisés chez les pluri colores. Bien que toutes les couleurs soient admises, le Shih-Tzu de couleur uniforme perd beaucoup de l'expression typique de la tête. Lorsque les taches sont bien réparties et symétriques, elles mettent en valeur la beauté et l'expression du chien. Les formes du corps peuvent elles aussi être mises en valeur par des taches de couleur. Par exemple, un chien avec un collier blanc très étendu donne l'impression d'avoir un cou encore plus long. Bien sûr, le chien doit être jugé correctement, en faisant abstraction de la couleur. Les préférences en la matière dépendant plutôt des goûts personnels des éleveurs.
Poids et taille
Le Shih-Tzu traditionnel pèse entre 4 et 8kg. Le poids idéal se situe entre 4,5 et 7,3kg. La hauteur au garrot ne doit pas dépasser 26,7cm. Le type et les caractéristiques de la race sont de la plus grande importance et ne doivent, en aucun cas, être sacrifiés au seul critère de la taille. Le standard est assez vague en ce qui concerne la taille ; cela amène une grande différence de proportions entre les différents sujets et il arrive souvent que les jugements soient très différents. Face à deux chiens de beauté égale mais de taille différente, la victoire sera accordée au type de chien que le juge préfère : cela reste acceptable. Mon seul regret est qu'on voit parfois un chien perdre uniquement parce que sa taille ne plaît pas au juge.
Défauts
Tout écart par rapport au standard doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.
- A) cou trop court, queue insérée trop bas, lordose, crâne trop petit
- b) angle humérus-omoplate inexistant, peu de sternum, poitrine étroite, queue bien insérée mais portée trop haut, humérus trop court
- c) chanfrein trop long, crâne plat, attache de l'oreille trop haute (défaut atypique), cou long sur épaules trop droites, angles du postérieur ouverts
- d) angulation (articulation) de l'antérieur correcte, mais aplombs hors de l'axe, queue bien insérée mais trop portée sur le dos
- e) garrot trop bas, mauvaise angulation (articulation) des antérieurs, aplombs "demis" et panards, cou trop large, postérieur " en l'air"
- f) cou cylindrique, souvent dû à un mauvais angle de l'omoplate, ou à un trop grand espace entre les deux épaules
- g) sujet trop haut sur pattes, trop compact, pas assez élancé. Queue insérée trop haut et excessivement toilettée à la base
- h) sujet typique mais ordinaire à cause de sa robe peu soignée et laineuse, masque asymétrique
- i) robe "pauvre" ou insuffisante
Ce que l'on retrouve très souvent chez les shihs-tzu
* L'hernie Ombilicale: elle est très répendue chez le shih-tzu. (il faut considérer qu'il est + rare d'avoir un shih-tzu qui n'en a pas plutôt que l'inverse...)
On peut supposer que la race a une disposition génétique, même si c'est le cas dans beaucoup d'autres races de chiens. Il n'y a pas de vérité absolue en matière d'hernie ombilicale. 99% d'entre elles sont bénignes, petites viendront à se refermer ou à laisser un trou si petit que le seul dommage qu'elle causent est alors esthétique. Dans le pourcentage restant l'hernie ombilicale peut être grave et doit nécessité une petite intervention. Attention aux vétérinaires qui sont plus attachés à leur porte-monnaie et qui opèrent pour un rien. Moi personnellement j'ai une confiance totale en mon vétérinaire qui est scrupuleux. Il m'est arrivé une fois de faire opérer un chiot car pour moi il est évident de ne pas vendre un chiot qui présente un risque d'hernie étranglée. A savoir qu'un éleveur n'est pas obligé de prendre à sa charge cette intervention.
* Sténoses des narines
très fréquentes chez les races au nez écrasé (carlin, bouledogue, français, pékinois, shih-tzu,.....) Les narines du chiot ne sont pas totalement ouvertes ce qui provoque des reniflements et parfois le chiot respire par la bouche, ce qui peut je le conçois paraître gênant pour le chiot n'est par chose bénigne). Attendre 5 à 6 mois avant de s'inquiéter car dans la plupart des cas cela passe totalement, ce que j'ai vérifier sur mes chiens et chiots. Il est évidents que si cela devait durer au delà des 6 mois du chien il faut s'en inquiéter et envisager une opération. A savoir qu'un chiot en détresse respiratoire ou bien malade ne sera pas vif, ne jouera pas et sera apathique, en résumé si votre chiots joue, mange bien s'en s'étouffer, ne s'évanoui pas au moindre effort il n'y a pas d'inquiéture à avoir
Caractère et aptitudes
Son aspect sympathique inné est accompagné d'un aplomb effronté qui, bien qu’exempt d'hystérie, serait plus logique chez un gros chien de défense que chez ce petit animal qui ne dépasse pas huit kilos. C'est pourquoi le Shih Tzu fascine presque automatiquement ceux qui font sa connaissance. La nature même du Shih Tzu en fait un chien très amusant, ne serait-ce qu'à cause de la série de grognements qu'il émet lorsqu'il veut se faire entendre et comprendre de son maître, tout en le regardant dans les yeux. Cela arrive par exemple, lorsqu'il ne réussit pas à récupérer l'un de ses jouets, coincé sous un meuble trop bas, lorsqu'il a faim, ou encore lorsqu'il veut qu'on change son écuelle d'eau, devenue trop chaude. Mais le Shih Tzu grogne aussi malgré lui, à cause de son chanfrein court, et ronfle beaucoup la nuit, surtout lorsqu'il dort sur le dos, ventre en l'air, ce qui est l'une de ses positions préférées. Son caractère joyeux et extraverti peut faire penser à ceux qui ne le connaissent pas bien qu'il manque de personnalité. Toutefois, ceux qui ont eu l'occasion de bien observer le Shih Tzu savent que la réalité est exactement inverse. Un mâle chef de meute émerge du groupe, qu'il réussit à dominer, suivant les mêmes règles que celles qui régissent la vie animale sauvage. On peut toutefois très bien faire cohabiter plusieurs sujets du même sexe, sans qu'en découlent des rixes furieuses, comme c'est le cas pour bien d'autres races. Le Shin Tzu est un chien plutôt paresseux et peu agressif, il acceptera donc de bon gré la soumission à un autre mâle dominant. En ce qui concerne les femelles, le problème ne se pose pas : le seul motif de querelles qui puisse exister entre elles est la gourmandise et l'envie de piocher dans la gamelle de l'autre, certainement pas la volonté de domination. Ce petit chien tibétain est en effet incroyablement gourmand. Il aime se reposer sur une couche douce et moelleuse, si possible dans un couffin en forme d'igloo, dans lequel il se sent à l'aise et protégé, mais son caractère lui fait préférer par-dessus tous les endroits surélevés d'où il peut observer les alentours, ce qui satisfait sa nature curieuse. Souvent, il se blottit sur les accoudoirs des fauteuils ou les dossiers des canapés, pouvant y séjourner des heures. C'est un très bon chien de garde, dans la mesure où il "sent" tout de suite le danger et, au moindre bruit, court alerter son maître. Son comportement vis à vis des invités de la maison est tout à fait hospitalier et amical, voire un peu trop impétueux, lorsqu'il leur fait fête en bondissant joyeusement sur eux et en attendant de chacun une bonne dose de caresses. Après cet accès d'enthousiasme initial, et lorsqu'il a été suffisamment cajolé à son goût, il retourne en général dans son panier et ne vient plus déranger personne. Bien sûr, son intuition ne le pousse que vers ceux dont il sent qu'ils aiment les animaux. Lorsqu'il perçoit de l'hostilité ou de l'antipathie, il ne daigne même pas s'approcher. Comme tous les chiens, le Shih Tzu adore courir pour libérer son énergie. Il n'y a pas de différence entre un mâle et une femelle, bien que quelquefois, on rencontre chez les mâles plus de vitalité ; ils sont plus obéissants, moins paresseux et jamais trop possessifs avec leur maître. La femelle, en revanche, tend à avoir un attachement presque morbide pour celui qu'elle aime, et elle est très possessive, aussi bien à l'égard de ses maîtres que de sa portée ou de ses jouets. Elle aime être en contact quasi permanent avec les membres de la famille et démontre son amour de mille manières. Le Shih Tzu, loin d'être un modèle d'obéissance, est au contraire plutôt têtu. Il faut donc l'éduquer avec douceur bien sûr, mais avec fermeté.
Comprendre son chien et s'en faire comprendre
Il nous est arrivé à tous de remarquer la variété de signaux que les chiens utilisent, tant avec d'autres chiens qu'avec l’homme : signaux vocaux, comme gémir, aboyer ou grogner ; signaux visuels, comme se baisser sur les pattes arrière pour inviter au jeu, ou baisser les oreilles et la queue en signe de crainte ou bien encore frétiller de la queue et agiter tout le corps, dans l'espoir d'une "gourmandise" ou d'une belle promenade. Tous ces signes, et beaucoup d'autres, comme les signaux olfactifs transmis surtout par l'émission d'urine, font partie d'un langage, qui est le système de communication propre à chaque espèce. Effectivement, à l'intérieur de chaque espèce les animaux communiquent entre eux par des messages qui leur sont propres.
Communiquer…, Pourquoi?
Le langage est évidemment signe d'un certain niveau de sociabilité, c'est à dire du développement d'une vie sociale au sein de laquelle chaque individu trouve sa place, son rang, pourrait-on dire, et son rôle par rapport aux autres. Ce système est avantageux, tant pour l'individu que pour le groupe. La communication entre membres d'un groupe social permet une défense plus assurée contre le danger, qui signalé rapidement, même à distance, par des messages sonores essentiellement. Le chien fait partie des espères très développées socialement étant en l’occurrence une espèce riche en signaux de communication, surtout visuels, sonores et olfactifs.
LES MESSAGES DU REGARD
Les expressions du regard sont fondamentales dans le langage canin, particulièrement chez les races qui peuvent modifier la position des oreilles. Celle-ci, ainsi que celle des lèvres, nous révèle les intentions du chien. En résumé, on peut retenir les points suivants: - un regard fixe et attentif, la pupille rétrécie, accompagné quelquefois d'un grognement sourd et d'un léger hérissement du poil du dos, est un signe de menace;- un regard baissé et fuyant est signe de timidité, mais il peut se transformer progressivement en un signal d'attaque;- un regard attentif, accompagné d'un battement de queue, d'un aboiement et d'une inclinaison du corps vers l'avant, peut signifier "veux-tu jouer avec moi?";-un regard languissant et éloquent, presque implorant, le chien pouvant être assis et avoir l'eau à la bouche, signifie tout simplement que le chien attend patiemment sa pâtée;- un regard absent, une position apathique et une faible réaction à son entourage peuvent indiquer la maladie, d'origine physique ou nerveuse; parfois, un tel regard précède de réelles crises de nerfs qui peuvent entraîner des réactions très agressives et absolument imprévisibles, pouvant même être dirigées contre l'homme, voire contre le maître du chien concerné.
LES MESSAGES DU CORPS ET DE LA QUEUE
Le corps du chien, dans son ensemble, est capable de transmettre des signaux, soit en changeant de posture soit en hérissant le poil jusqu'à donner l'impression qu'il a augmenté de volume. Le principe général est simple : plus la pose est imposante (oreilles dressées, poil hérissé, station debout), plus elle montre une domination sur l'environnement, y compris sur les autres chiens et les hommes; à l'inverse, plus la pose est humble (queue entre les jambes, oreilles basses, position rampante), plus l'intention du chien est de se montrer soumis, vaincu, ou amoureux dans le cas d'un mâle courtisant une femelle en chaleur. La signification du battement de queue n'est pas encore très claire : nous comprenons tous le message de notre chien quand il arrive vers nous en remuant la queue avec laisse, sa gamelle ou bien sa balle dans la gueule, et nous l'interprétons comme le désir d'aller en promenade, d'avoir à manger, ou encore de jouer avec nous. Cependant, le chien remue également la queue, d'une manière moins détendue, certes, plus rigide, disons, dans des situations de rivalité avec d'autres chiens, avec une signification agressive. Ce comportement se manifeste d'ailleurs déjà chez le chiot durant la tétée et, en général, quand il est en compétition avec ses frères. Chacun peut, d'un mouvement de queue, signaler sa présence, en répandant son propre signal olfactif qui, comme on le verra plus loin, est un autre système de communication extrêmement important. Le battement de queue, dans l'attente du jeu ou d'une récompense, est un signal infantile que le chien adulte gardera aussi bien envers ses semblables qu'envers l'homme.
QUE DIT LE CHIEN LORSQU'IL "parle"
Les messages sonores sont largement utilisés par le chien pour communiquer, y compris sur de grandes distances. On connaît les chœurs qui se déclenchent aux heures les plus impensables quand, tandis qu'on dort du sommeil du juste, les chiens de tout le voisinage se signalent mutuellement un bruit suspect ou simplement le passage de quelqu'un. Et on connaît aussi l'aboiement furieux de certains chiens qui signalent ainsi à leur propriétaire que quelqu'un s'approche de la maison, ce qui est naturel en tant que système de défense de son territoire par le chien, mais quelque peu gênant pour le propriétaire, autant que pour ses voisins ! C'est toutefois l'un des buts de la communication sonore : signaler un danger au groupe, de manière à pouvoir préparer la défense immédiatement. Les messages sont différents selon le type de voix utilisé : le chiot signale à sa mère qu'il a froid, faim ou besoin de soins en gémissant ; l'adulte signale à ses compagnons en aboyant qu'il faut être attentif au danger ou à une proie; le mâle signale à la femelle son ardeur amoureuse, par une série de sons variés.
COMMENT COMMUNIQUER ORALEMENT AVEC SON CHIEN ?
Beaucoup pensent que le chien comprend la signification des mots les plus variés et des discours les plus complexes, au point de pouvoir instaurer avec lui un véritable dialogue, que ce soit pour le récompenser ou pour manifester son désaccord. La seule certitude, c'est que le chien apprend à associer un signal donné à son comportement : par exemple, il peut associer le mot "viens au fait de s'approcher de nous et au fait de recevoir une récompense; ou encore le mot "assis" au fait de s'asseoir devant nous pour recevoir immédiatement une caresse accompagnée d'un "c'est bien"; ou les mots "va-t’en" en réponse à sa tentative de grimper sur notre divan préféré, suivi d'un "non!" de désapprobation. A travers de telles associations, on instaure ce qu'on appelle "l'apprentissage par conditionnement", c'est à dire que le chien apprend qu'il y a une relation entre un certain signal sonore et son comportement. Le mot-signal correspondant à chacun des messages que nous voulons transmettre n'a pas d'importance, l'essentiel étant d'utiliser toujours le même mot pour chaque message, sur le même ton et en faisant les mêmes gestes. Sans cela, le chien serait dérouté et on ne pourrait plus attendre de lui qu'il comprenne des signaux différents et y obéisse, même s'ils veulent dire la même chose.
QUAND LE CHIEN ABOIE SANS RAISON...
Il arrive souvent que le chien tente littéralement d'assourdir son entourage en aboyant sans cesse et on entend des propriétaires désespérés dire "que pourrions-nous faire ou dire pour qu'il se taise ?". Mais lorsqu'on sait qu'aboyer est pour le chien un système de communication, il est logique de constater que notre attention et notre réponse, loin de faire taire le chien, l'encouragent à aboyer. C'est donc au propriétaire de faire la différence entre l'aboiement motivé et l'aboiement inutile. Il faut prêter attention au premier et ignorer le second, pour que l'animal puisse remarquer quand son système de communication est approuvé ou non. Par exemple : si votre chien aboie longuement après vous avoir apporté sa balle, ne pensez pas qu'il arrêtera si vous le faites jouer, car il recommencera très vite. Si, au contraire, vous lui apprenez à obéir à un ordre de silence, alors vous pourrez lui lancer la balle pour jouer avec lui, en le récompensant de son silence.
LES SIGNAUX OLFACTIFS ET LE MARQUAGE DU TERRITOIRE
Pourquoi les séances de "pipi" durent-elles aussi longtemps ? Si vous avez un chien mâle, en particulier, vous avez sans doute remarqué que, durant les promenades quotidiennes, si d'autres chiens mâles ou d'autres femelles en chaleur sont présents, et surtout si vous allez dans un endroit peu familier, sa première préoccupation est d'uriner sur tous les objets verticaux présents : arbres, roues d'automobilistes, angles d'immeubles, etc. De cette manière, votre chien signale aux autres chiens sa présence et qu'il est éventuellement prêt à s'accoupler avec les femelles disponibles. Le message olfactif est basé sur l'émission d'odeurs à travers l'urine, la matière fécale, la salive et certaines glandes. Pendant les périodes de chaleur, des "phéromones" sont émises. Ce sont des sécrétions dont l'odeur particulière indique la disponibilité à l'accouplement. Le marquage du territoire est plus intense de la part des animaux "dominants" qui affirment ainsi leur position. Un tel comportement peut être réduit par la castration. Le fait de creuser des trous dans le sol peut également être un système de marquage du territoire.
LORSQUE LE CHIEN SALIT LA MAISON
Ce comportement pénible est caractéristique d'un chiot à peine introduit dans le milieu familial et va en diminuant, jusqu'à disparaître lorsque l'animal, après une éducation adéquate, a appris qu'il ne doit "faire ses besoins" qu'à l'extérieur du milieu domestique. Si un tel comportement dur, il peut être le signe d'un état pathologique (le chien, malade, ne peut se retenir) ou d'une mauvaise éducation ou encore d'un trouble du comportement. Le syndrome de l'abandon en est un exemple quand le chien ne salit la maison que lorsqu'il est seul. L'urine de soumission est un cas particulier : le chien urine en plus ou moins grande quantité, par exemple au retour de ses maîtres, après être resté seul, ou quand il a été réprimandé ou encore lorsqu'il est particulièrement agité. C'est un phénomène émotif qui ne se résout jamais par des punitions : comme pour les cas précédents et pour tous les problèmes de comportement, il est nécessaire de rechercher et de comprendre ce qui est à l'origine du trouble. Une fois exclue toute cause pathologique, on peut intervenir pour modifier le comportement de l'animal, si possible de manière durable et définitive.
Paroles et musiques
Pour un chien, les mots ne sont que des sons qui prendront un sens par convention et grâce à un apprentissage. Son "vocabulaire" sera plus ou moins étendu mais n'excédera pas une centaine de mots (records : un border collie allemand en connaît 200 !). En revanche, le chien peut décoder votre discours à l'aide de ses caractéristiques para linguistiques, c'est à dire du rythme et du ton de la phrase. Si vous hurlez "mais qu'est-ce que tu as encore fait ?" en découvrant votre poubelle renversée ou votre salon dévasté, il y a fort à parier que votre petit compagnon sera sensible à votre courroux. Le chien est parfaitement réceptif au message, surtout si les éléments non verbaux (la gestuelle, des bruits non vocaux comme un sifflement, un claquement des mains) le renforcent. Pour donner des ordres, il vaut mieux utiliser un mot court qui sera facile à distinguer et que vous pourrez accentuer à loisir. Il vaut mieux utiliser un mot court qui sera facile à distinguer et que vous pourrez accentuer à loisir. Il vaut mieux dire "file !" que "veux-tu bien t'en aller !", " panier " que " va te coucher s'il te plait ".
Communication gestuelle
Signification d’une approche dominante.
Attitude chez le chien : corps raide et dressé. Regard porté sur la coupe ou sur le dos. Tête haute, oreilles redressées. Queue portée haut. Poils hérissés sur le dos. Lèvre supérieure retroussée, découvrant les dents. Trajectoire directe. Attitude chez l’homme : Torse droit, légèrement incliné vers l’avant ; se grandir. Regard fixe, dirigé sur la croupe. Froncer les sourcils. Marcher lentement se diriger vers le chien Contresens possibles : Regarder un chien dans les yeux et une menace qui peut être inacceptable et déclencher l'agression. En revanche, le regard fixe sur la croupe est un signal fort de dominance. Signification approche dominée attitude chez le chien : Corps affaissé, queue entre les pattes. Oreilles plaquées. Regard fuyant, détourné. Approche hésitante. Attitude chez l’homme : Torse incliné vers l'arrière, épaules basses. Regard fuyant, direction changeante, plutôt sur le côté. Déplacements heurtés. Contresens possible : Un chien dans cette posture n'est pas un chien battu ni peureux. Signification posture de dominance : attitude chez le chien : Poser la patte ou la tête sur le dos ou le cou. Attitude chez l’homme : saisir le museau ou le coup contresens possible : Un chien qui vient poser la patte ou la tête sur les genoux de son maître après une morsure ne demande pas pardon ; il vient affirmer sa victoire signification posture de soumission : attitude chez le chien : Position couchée, ventre, cou ou flancs présentés. Lécher les babines du dominant regard détourné. S'éloigner en posture basse attitude chez l’homme : Embrasser un chien sur les babines contresens possible : Une posture sur le dos n'est pas obligatoirement une posture de soumission ; certains chiens en positions de dominance présentent leur ventre pour se faire caresser. Signification appel au jeu : attitude chez le chien : Croupe relevée, haut du corps aplati. Changements brusques de direction et d'attitude. Aboiements, dents découvertes attitude chez l’homme : Se baisser ou s'accroupir. Taper sur les cuisses contresens possible : Ramasser des objets détruits ou nettoyer des déjections en présence du chien peut être interprété comme un appel au jeu.
Santé & hygiène
Quand on achète un chien ou qu'on nous en offre un, qu'il soit jeune ou adulte, la première impulsion est de le câliner, de lui montrer son affection. On doit cependant se souvenir qu'on devient responsable e son état de santé. Les maladies et le danger sanitaires sont multiples et on risque de se trouver en situation de remplacer le vétérinaire, d'une manière empirique et hâtive, et donc de faire des erreurs. Il faut avoir un vétérinaire auquel se référer, tout comme on a son médecin de famille. Le vétérinaire suivra le chien en lui faisant les vaccins nécessaires et en intervenant en cas de maladie. Il doit y avoir un rapport de confiance entre le maître et le vétérinaire. En cas d'urgence, on peut faire appel à des structures spécialisées qui interviennent même la nuit. Il existe aujourd'hui, parmi les vétérinaires, des spécialistes reconnus officiellement, qui exercent en cliniques pour animaux. Certains d'entre eux sont experts en cardiologie, en ophtalmologie, traumatologie, homéopathie, oncologie et autres. Il est toutefois préférable que ce soit votre vétérinaire qui vous conseille le spécialiste, au cas par cas. Vous serez évidemment celui qui passe le plus de temps avec votre ami à quatre pattes est-il faut donc l'observer avec attention pendant les moments principaux de la journée comme les repas, la promenade, le jeu, le sommeil.
LA SANTE DU CHIEN
Ce qu'il faut observer : - comportement- appétit- mouvements- sommeil Comment le chien doit être:- attentif, vif, équilibré- vigoureux, sans excès- coordonnés, fluides et agiles- régulier, sans excès. Vous devrez essayer de percevoir les petits changements de comportement qui mettent en évidence le malaise du chien. Le chien doit, d'une certaine manière, être considéré comme un nouveau-né qui ne peut s'exprimer qu'à travers des comportements particuliers et certains sons. Les symptômes généraux, indiqués ci-dessous, révèlent une mauvaise condition physique. Il est faux de croire qu'on connaît tous les symptômes de toutes les maladies du chien et de penser qu'on peut les soigner seul. SYMPTOMES GÉNÉRAUX DE MALAISE- apathie-abattement- refus de jouer-manque d'appétit (anorexie)-vomissements et ou diarrhées persistantes-écoulement nasal et conjonctival- soit et/ou faim injustifiée-amaigrissement évident-poil terne SYMPTÔMES DE MALADIE GRAVES- respiration et battements cardiaque ralentis, accélérés, arythmie, pouls faible- température corporelle basse (hypothermie), élevée (fièvre)- traces de sang dans les selles- traces de sang dans les urines- vomissements hémorragiques- saignement de nez
Il est cependant important de savoir quand la situation exige un vétérinaire. Certains symptômes sont en effet les signes d'une pathologie grave. Certaines données physiologiques de référence peuvent être utiles pour évaluer l'état de santé du chien, qui doit être observé au repos. En effet, l'effort physique ou le jeu peuvent accélérer la respiration et les pulsations cardiaques ou faire monter la température sans que cela soit pathologique.
Comment mesurer .........
La température : beaucoup de propriétaires suspectent une température élevée en observant la truffe. Si celle-ci n'est pas humide ou fraîche, ils pensent que le chien a de la fièvre. Ce n'est pas toujours vrai. De toute façon, il vaut mieux mesurer la température rectale en utilisant un thermomètre de vétérinaire ou de pédiatre, lubrifié d'huile ou de vaseline. Soulever la queue et introduire le thermomètre à 2-3 centimètres tout en tenant le chien. Attendre environ trois immunités. Les pulsations cardiaques : on peut appuyer directement l'oreille sur la poitrine et percevoir les battements du cœur. On peut aussi relever les pulsations de l'artère fémorale en appliquant le pouce sur la face externe de la cuisse et l'index sur la face interne. Il faut comprimer légèrement l'artère contre le fémur et on peut ainsi percevoir le pouls. La fréquence respiratoire : On observe la poitrine en calculant le nombre de respirations par minute, en évaluant également le rythme et l'ampleur.